24 Fév chaise de bureau ergonomique : comment lutter contre le mal de dos
Le mal de dos est un véritable fléau : 80% de la population en souffre au moins une fois dans sa vie. Les origines en sont diverses. Parmi elles, incontestablement la position assise, la mauvaise posture au travail, devant un écran d’ordinateur durant de longues heures.
Le plus souvent, les douleurs sont identifiées dans la zone lombaire, la nuque, les épaules ou encore les muscles. Le tout causé par une accumulation de tensions.
L’impact sur le bien-être et l’efficacité au travail est donc bien réel et l’enjeu important. Les fabricants de fauteuils de bureau l’ont bien compris et misent donc sur la recherche et sur l’innovation. L’objectif de la recherche sera de démontrer que l’utilisation correcte d’un siège de bureau qui respecte les critères les plus exigeants en termes d’ergonomie, puisse contribuer à l’amélioration et même à la résolution de certaines pathologies lors de durée d’utilisation intensive.
Cela implique également au préalable une connaissance des caractéristiques anatomiques, physiologiques et psychologiques de l’être humain, selon le type de travail exécuté.
Le fauteuil ergonomique devient ainsi naturellement un critère déterminant dans la lutte contre les troubles musculo-squelettiques et l’impact sur la productivité au travail.
Comment définir le siège de travail ergonomique
Un siège ergonomique doit répondre à certains critères bien précis, à commencer par le réglage de la hauteur d’assise. Il doit tenir compte également de réglage en hauteur du dossier et en inclinaison. L’option d’un soutien lombaire ajustable à la morphologie de chacun est un plus non négligeable. L’assise de la chaise doit être conçue pour que le dos soit en appui afin de soulager les lombaires, sans pour autant créer une compression à l’arrière des genoux.
La chaise doit être pivotante et le piétement muni de roulettes adaptées à la nature du sol (moquette ou sol dur) pour faciliter les déplacements sans amener la colonne vertébrale à effectuer des torsions.
Choisir la chaise ergonomique qui vous convient le mieux
En tant que spécialiste de l’aménagement de mobilier de bureau, améliorer le bien-être et les conditions de travail est notre priorité. D’autant que choisir le bon fauteuil de bureau est sans doute la décision la plus délicate à prendre, mais surtout le plus difficile à faire en tant qu’utilisateur. Le choix peut être décisif dans l’amélioration ou au contraire la détérioration de douleurs récurrentes ou de certaines pathologies.
Car nous avons tous des corps différents, des habitudes et des postures différentes. Ce qui est idéal pour les uns ne le sera pas forcément pour les autres.
C’est pourquoi, il nous semble indispensable de parler de ce mobilier de bureau central : le siège ergonomique qui permet ainsi à la colonne vertébrale de rester droite, d’être soutenue et d’amener son utilisateur à garder une bonne posture tout au long de sa journée de travail.
Une bonne posture est une posture dynamique
La chaise de bureau ergonomique est un outil de travail qui permet à son utilisateur de bénéficier d’un confort d’assise optimal.
Chaque caractéristique de la chaise est étudiée pour ajuster le siège à la morphologie et aux besoins de l’utilisateur. Ainsi, les différents réglages proposés doivent garantir un positionnement personnalisé, personnalisable et prévenir les douleurs.
Les critères indispensables pour prévenir les maux de dos
Chaise de bureau ergonomique : la qualité de l’assise et des mousses.
Le confort d’assise doit nécessairement passer par une répartition optimale des points de contact afin de diminuer la compression des muscles et favoriser la circulation sanguine. Ainsi, pour une meilleure qualité d’assise, nous conseillerons d’utiliser un fauteuil constitué de mousses hautes résilience avec une densité moyenne à haute, c’est-à-dire des mousses indéformables.
La technique d’injection liquide directe de résines polyuréthane dans un moule puis pressées à froid pendant quelques minutes est sans doute la meilleure. Les bulles d’air contenues à l’intérieur des mousses ainsi formées sont ainsi emprisonnées et évitent à long terme l’affaissement et la déformation des mousses. Ce qui n’est pas vrai, en revanche, pour les mousses dites « découpées ».
Une technique innovante propose même l’assise à ressorts, sur le même principe que certains matelas.
Il s’agit d’un système de ressorts ensachés individuellement insérés à l’intérieur même de l’assise en polyuréthane. Cette technique permet ainsi de mieux adapter la morphologie à chaque utilisateur et de favoriser la circulation sanguine selon des points de contact encore plus précis.
Chaise de bureau ergonomique : le rôle essentiel des accoudoirs
Lorsque l’on travaille devant un ou plusieurs écrans, il est important que les avant-bras trouvent appui, sans effort, pour ne pas créer une tension musculaire qui entrainerait des crispations dans la nuque et dans le haut du dos.
Plusieurs études ont ainsi montré le rôle actif des accoudoirs. Si ces derniers étaient proposés seulement en version fixes il y a encore une quinzaine d’années, aujourd’hui les accoudoirs sont naturellement proposés réglables et se déclinent même en 2D, 3D et 4D.
En effet, au minimum, ils se règlent en hauteur afin d’être correctement positionnés devant le poste de travail. Ayant des accoudoirs à la bonne hauteur et sans que ces derniers ne viennent toucher le plateau du bureau.
Pour augmenter encore l’efficacité au travail, il est courant de proposer les accotoirs non pas en 1D mais en 2D. C’est à dire permettre en plus, un réglage en profondeur de ces derniers. Le réglage en 3D est aussi possible en permettant de pivoter latéralement les accoudoirs. Pour les activités utilisant intensément la souris comme par exemple le dessin technique ou le graphisme, c’est un réel plus ! Cela peut éviter la crispation du poignet et à long terme éviter pourquoi pas la tendinite.
Enfin, les appuie-bras 4D permettent en plus d’adapter la largeur d’assise selon la morphologie ou la corpulence de l’individu.
La tension du mécanisme : le centre de contrôle du siège de bureau
Après avoir évoqué les éléments structurels et extérieurs de la chaise ergonomique et l’importance des mousses, des accoudoirs, des roulettes. De la hauteur d’assise réglable grâce au vérin à gaz ou le dossier réglable en hauteur, équipé de soutien lombaire et pourquoi pas prolongé d’une têtière pour soulager la nuque. Nous devons avant tout mettre en avant la mécanique même du fauteuil ergonomique. Celui-ci va définitivement classer ou non la chaise de bureau dans la catégorie ergonomie.
Aujourd’hui, la plupart des systèmes de mécanismes d’inclinaison sont dit synchrones. C’est-à-dire que l’assise et le dossier s’inclinent ensemble, dans des proportions plus ou moins similaires (le dossier bascule en arrière tandis que l’assise remonte légèrement vers l’avant.)
L’assise négative sur les chaises de bureau
Sur certains modèles de chaises, il est même possible de régler l’assise indépendamment, en la basculant légèrement vers l’avant. On parle alors d’assise négative, à un angle de -6, -7°. Elle permet de redresser l’ensemble du dos. Ce réglage est notamment utile lorsqu’on se sert très souvent du clavier.
Lorsqu’on est assis sur son fauteuil, 2 ou 3 manettes accessibles facilement et réparties autour de l’assise permettent par exemple de modifier la profondeur d’assise en la faisant coulisser. L’objectif est de ne pas coller le siège dans les genoux, mais de l’éloigner légèrement afin d’éviter toute mauvaise circulation du sang.
Une molette supplémentaire estampillée d’un + et d’un – , permet le réglage en intensité, c’est-à-dire en fonction du poids de l’utilisateur. En général, le réglage possible s’effectue entre 40 KG et 120 KG, par un système de ressort qui va mécaniquement s’assouplir ou au contraire se durcir à la demande lorsque l’on effectue une rotation de la molette en avant ou en arrière.
Ce réglage est particulièrement apprécié lorsqu’on décide de laisser libre en mouvement le dossier, sans le bloquer. Dans ce cas, s’il est bien réglé, la pression exercée par le dos pour basculer en arrière doit être harmonieuse, sans fournir d’efforts ou au contraire se laisser surprendre par la trop grande légèreté en basculant trop rapidement en arrière.
L’enjeu de la mobilité au travail
Les études actuelles montrent aussi qu’une position figée au bureau est néfaste pour la santé. Au contraire, il est recommandé de bouger, d’être décontracté, de se tenir debout afin de soulager les tensions dorsales et musculaires.
L’invention du bureau électrique, assis-debout en est le plus bel exemple !
En complément à ce mobilier, on trouve également parfois des sièges qui favorisent cette mobilité comme les tabourets basculants. Cela dit, étant dépourvus de dossier, ces sièges sont à utiliser ponctuellement, une heure ou deux dans la journée, selon les taches ou moments : les appels téléphoniques, les échanges entre collègues ou en visioconférence par exemple.
Mais la chaise de bureau ergonomique « traditionnelle » peut elle aussi contribuer à cette mobilité. Car rappelons que cette dernière doit également être pivotante, bénéficier d’un réglage de la hauteur de l’assise et sa base équipée de roulettes adaptées au sol, de façon à maintenir une parfaite adhérence, sans obliger le corps à faire une action contrainte si l’utilisateur doit se déplacer depuis son fauteuil.
L’assise et le dossier suivent les mouvements de l’utilisateur en garantissant un soutien approprié pendant toute activité et une position adéquate au travail.
Ainsi la hauteur de l’assise va permettre d’adapter la chaise au plan de travail et à l’ordinateur : en principe, le centre de l’écran doit être légèrement plus bas que le regard.
La chaise pivotante va permettre d’éviter les contorsions exagérées du tronc lorsque l’on saisit des objets usuels, comme le téléphone par exemple.
Le mal de dos ou comment prévenir les tensions
Comme nous l’avons évoqué, l’utilisation correcte d’un siège ergonomique offre des avantages en terme de santé et de bien-être personnel.
Les fauteuils ergonomiques permettent de rester en position assise mais non rigide en éliminant un maximum de tensions posturales, quelle que soit la position de travail. A condition d’avoir au préalable effectuer les réglages de façon individuelle.
Toutefois, il faut garder à l’esprit qu’il n’existe pas de posture idéale et donc pas de fauteuil « miracle » qui effacerait d’un coup toutes les pathologies.
Parce que chaque utilisateur est morphologiquement différent, il faut opter pour un fauteuil offrant le plus de réglages indépendants. Mais malgré toutes les promesses de bons réglages, la première règle pour utiliser pleinement son fauteuil ergonomique sera de sensibiliser et de préparer son utilisateur à la position assise.
Optez pour la bonne position d’assise
En effet, on constate trop souvent dans l’environnement de travail un nombre de personnes assises uniquement sur la partie avant de l’assise. Par conséquent, aucun soutien, aucune dynamique pour le dos et la colonne vertébrale. C’est pourquoi, le premier réflexe à adopter lorsqu’on s’installe dans un fauteuil est de bien se caler au fond de la chaise, de façon à appuyer son dos contre le dossier. De cette façon, naturellement, le bassin et les lombaires se redressent, favorisant la décompression des disques intervertébraux et favorisant la dynamique centrale du dos et de ses muscles.
Mais surtout, avant tout, il faut garder à l’esprit qu’un fauteuil de bureau ne s’achète pas sur un catalogue. Il ne faut pas hésiter à le tester en magasin ou mieux encore se faire prêter le siège au bureau, dans les vraies conditions de travail et cela durant plusieurs jours.
Et dans la plupart des cas, essayer un fauteuil c’est l’adopter !!
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